1. La Nature.
La morale et les règles de droit mises de côté comme il l’est pratiqué dans certaines sphères, on s’attendrait à ce que l’économie politique eût comme origine scientifique l’activité de chacun, l’action humaine, l’action du “roseau pensant”, le plus faible de la Nature.
Il n’en a rien été jusqu’au début du XXème siècle où d’autres axiomes ont été privilégiés, en toute conscience ou non.
N’oublions pas que (cf. ce billet de janvier 2017):
«C’est en 1615 que l’Économie politique a reçu pour la première fois le nom sous lequel elle est aujourd’hui connue, dans un livre français, le Traicté de l’OEconomie Politique, par Antoine de Montchrétien. (Gide, 1931, p.15)
Auparavant, une théorie de la quantité de monnaie avait vu le jour et l’échange de marchandises entre les gens commençait à intriguer.
2. Les autres hypostases.
A défaut de se référer à la Nature, certains se sont référés au peuple, à la population, à la nation, à la société, à l’état social, à l’état, au capitalisme, etc..
Ce n’est pas mieux, c’est pire…
Ignorées la “cueillette” et la “chasse”, types d’action humaine originels chers aux paléontologues et autres historiens d’un lointain passé.
Entrent en jeu des hypostases dont, par définition, aucune ne saurait avoir une quelconque action économique.
Seul le roseau pensant peut en avoir une … car il pense dans le monde d’ignorance où il se trouve.