Pour en finir avec la notion de “capitalisme” et les hypostases du même tabac.

1. La Nature.

La morale et les règles de droit mises de côté comme il l’est pratiqué dans certaines sphères, on s’attendrait à ce que l’économie politique eût comme origine scientifique l’activité de chacun, l’action humaine, l’action du “roseau pensant”, le plus faible de la Nature.

Il n’en a rien été jusqu’au début du XXème siècle où d’autres axiomes ont été privilégiés, en toute conscience ou non.

N’oublions pas que (cf. ce billet de janvier 2017):

«C’est en 1615 que l’Économie politique a reçu pour la première fois le nom sous lequel elle est aujourd’hui connue, dans un livre français, le Traicté de l’OEconomie Politique, par Antoine de Montchrétien. (Gide, 1931, p.15)

Auparavant, une théorie de la quantité de monnaie avait vu le jour et l’échange de marchandises entre les gens commençait à intriguer.

2. Les autres hypostases.

A défaut de se référer à la Nature, certains se sont référés au peuple, à la population, à la nation, à la société, à l’état social, à l’état, au capitalisme, etc..
Ce n’est pas mieux, c’est pire…

Ignorées la “cueillette” et la “chasse”, types d’action humaine originels chers aux paléontologues et autres historiens d’un lointain passé.

Entrent en jeu des hypostases dont, par définition, aucune ne saurait avoir une quelconque action économique.
Seul le roseau pensant peut en avoir une … car il pense dans le monde d’ignorance où il se trouve.

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Fiat money may not survive this recession

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Défense et illustration de l’étalon or

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On ne peut renforcer une économie en falsifiant les taux d’intérêt

La Fed tout comme la BCE vole au secours des marchés à coup de taux négatifs et d’assouplissement monétaire… une situation de plus en plus inquiétante, qui ne fait qu’encourager le surendettement.

Par Bill Bonner.

Les banques centrales sont prêtes à tout pour lutter contre la tendance baissière. Un combat hélas perdu d’avance…

N’ALLEZ PAS CONTRE LA FED

Aux Etats-Unis, les choses deviennent de plus en plus curieuses.

Les investisseurs sont titillés par la pensée d’un accord commercial avec la Chine. Cela vient s’ajouter à la Fed qui – dans le sillage d’une économie qui se détériore – semble prête à passer à l’Erreur n°3 avant même d’en avoir terminé avec l’Erreur n°2.

Vous vous rappellerez que l’Erreur n°2 consiste à augmenter les taux d’intérêt pour tenter d’adoucir les dommages causés par l’Erreur n°1 (maintenir les taux trop bas pendant trop longtemps). L’Erreur n°3, quant à elle, consiste à les réduire trop rapidement pour tenter de réparer les dégâts causés par l’Erreur n°2.

“On ne lutte pas contre la Fed”, est un credo de longue date dans l’industrie financière. Si la banque centrale commet les Erreurs n°1 ou 3, mieux vaut ne pas être positionné à découvert ; si elle commet l’erreur n°2, mieux vaut ne pas être acheteur.

Les investisseurs croient que les banques centrales contrôlent les prix des actions – ce qui est bien entendu le cas… jusqu’à un certain point.

La Fed quant à elle ne peut pas contrer les profonds courants de la fortune économique. Le flot montant d’espoir et d’optimisme qui avait commencé avec l’administration Reagan a atteint son apogée en 1999. Depuis, c’est la chute.

C’est du moins notre hypothèse.

DE L’AVIDITÉ À LA CRAINTE

Depuis, les taux de croissance du PIB ont chuté ; les revenus réels des personnes réelles ont décliné en Occident. Et une bonne partie du public a changé de point de vue – les gens n’attendent plus l’avenir avec impatience ; ils regrettent le bon vieux temps. D’un monde gagnant-gagnant à somme positive…on est revenu à un monde à somme nulle, gagnant-perdant.

De l’avidité à la crainte, en d’autres termes.

C’est ainsi que nous appelons les grands mouvements de notre jauge Dow/or. Elle a atteint un sommet en 1999 à plus de 40 (il fallait plus de 40 onces d’or pour acheter le Dow Jones). Aujourd’hui, on est à 20 environ.

La jauge est passée sous les cinq par trois fois au cours du siècle dernier. Nous sommes d’avis qu’elle aurait à nouveau atteint son rendez-vous avec le destin – moins de cinq onces d’or pour acheter le Dow – en 2009 si la Fed n’était pas intervenue.

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Article 1895 du code civil

L’article 1895 du code civil est le suivant :

Article 1895

L’obligation qui résulte d’un prêt en argent n’est toujours que de la somme énoncée au contrat.

S’il y a eu augmentation ou diminution d’espèces avant l’époque du paiement, le débiteur doit rendre la somme prêtée, et ne doit rendre que cette somme dans les espèces ayant cours au moment du paiement.

Michel Chevalier qui a succédé à Jean Baptiste Say au Collège de France écrit dans sa préface de la deuxième édition de son cours d’économie politique dans la partie consacrée à la monnaie la chose suivante :

Le législateur français en 1804 a ainsi , dans un seul article du Code [Code Napoléon], commis plusieurs fautes à la fois. Il a supposé que l’Etat pourrait à l’avenir se laisser entraîner aux altérations des monnaies , que pratiquaient, sous l’ancien régime, des gouvernements éhontés, et qui consistaient, selon le style du temps, à augmenter ou à diminuer les espèces, ou, en d’autres termes, à accroître ou à restreindre le nombre d’unités monétaires (livres) retirées d’un poids déterminé de métal précieux, or et argent , avec la prétention que l’unité nouvelle fût assimilée à l’ancienne. Dans le cas , le seul réellement à prévoir réellement à prévoir d’après l’expérience , où l’unité nouvelle aurait été l’affaiblissement de l’ancienne, c’était pourtant une spoliation caractérisée. Ce qui est non moins grave de la part du législateur de 1804 , il a voulu que ces altérations des Monnaies (1) devinssent la loi des particuliers , par rapport à leur conventions antérieures, et par conséquent faussassent complètement celles-ci. En un mot, cet article introduit on ne sait comment, dans le Code Napoléon, a le double défaut de consacrer la spoliation et d’appliquer la rétroactivité là où elle est particulièrement blessante pour l’équité.

Cet article reprit dans le code civil modifié le 12 mai 2009, n’a pas modifié en substance la version de 1804, d’ailleurs la partie citée par Michel Chevalier est restée la même.

Le franc n’est plus, remplacé par l’Euro. Cependant cette unité de compte qui n’est même pas définie dans le Code monétaire et financier :

Article L111-1 [Code Monétaire et financier]

La monnaie de la France est l’euro. Un euro est divisé en cent centimes.

Cet Euro a subit déjà plusieurs “assouplissements quantitatifs” appelé aux USA “quantitative easing ou QE”, c’est à dire des opérations de rachats massifs de dettes d’Etat auprès des banques afin de sauver ces dernières qui auraient dû présenter des provisions pour dépréciations des titres détenues. Cette inondation de monnaie aurait dû favoriser un processus inflationniste. L’inflation aurait ainsi abaissé la valeur des dettes des Etats. Mais la monnaie ainsi distribuée auprès des banques est allé alimenter les bulles des marchés financiers. Cependant les bulles ne peuvent pas tout absorber et l’inflation commence à ressentir ses effets sur la panier de la ménagère.

Cependant cette  inflation n’est pas visible car les chiffres restitués par les organismes officiels (INSEE) sont biaisés et ne donnent pas un reflet exact de la réalité et ceci arrange tout le monde car il n’y a pas nécessité de ré-indexer les retraites et de réajuster les salaires sur la base du taux réel d’inflation. (2)

On sait par ailleurs que les taux d’intérêts sont excessivement bas et ne permettent pas de favoriser l’épargne. Seule une épargne réelle est susceptible de favoriser des investissements sains. Il n’y a donc pas non plus de possibilité de relance d’une économie saine.

Il est probable que très rapidement cette manipulation monétaire qu’évoquait déjà Michel Chevalier va amener des troubles car la population se rend compte de sa difficulté grandissante à faire face à la montée des prix d’une part et que l’absence d’épargne réelle et de prix vrais (On a des taux d’intérêt proches de 0) d’autre part empêchent des investissements sérieux.

D’autres facteurs comme la montée grandissante de la bureaucratie, la fiscalité sans cesse bousculée vont contribuer également à la crise future.

La crise de 2008 ne nous a rien appris !

(1) sur les altérations de monnaies voir le livre de Jesus Huerta de Soto :

et celui de Jorg Guido Hülsmann

(2) voir à ce sujet l’article de Philippe Herlin

:https://www.businessbourse.com/2019/03/15/philippe-herlin-linsee-affabule-0-dinflation-en-fevrier-alors-que-lalimentaire-a-explose/

 

 

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Lettre ouverte à Alain de Benoist à propos de son dernier livre.

Dans son dernier livre intitulé Contre le libéralisme (la société n’est pas un marché), Alain de Benoist fustige, pour le moins, deux concepts du titre qu’il emploie, à savoir libéralisme et marché.

Complétés par d’autres, comme le concept d'”individu”, l’ensemble est un vrai brûlot de plus.

On peut le structurer de la façon suivante (cf. Tv Libertés) :

1. Le libéralisme : une erreur anthropologique ?
– Définition du libéralisme
– Une même racine, une même école, le primat de l’individu
– La religion des droits de l’homme et du progrès
– La société première dans l’histoire, non l’individu
– Comment retrouver les anciennes solidarités ou en inventer de nouvelles ?
– Un couple maudit : l’Etat providence et la souveraineté absolue de l’individu
– Mais c’est l’Etat moderne qui invente les marchés pour des raisons fiscales
– La folie anthropologique du contrat social
– Le politique l’emporte sur l’économique et non l’inverse
– Les droits subjectifs en question
– Le citoyen peut-il se sacrifier pour la patrie ?
– Le juste ou le bien ?

2. L’efficacité du marché de l’ordre des moyens non des fins
– Le paradigme de l’homo oeconomicus
– Equilibre, ordre spontané, concurrence pure et parfaite, demande solvable
– De plus en plus de demande non solvable
– Pierre Manent et le refus du libéralisme d’examiner les fins sous l’angle du bien. Problème de l’intérêt général
– Pourquoi les sociétés libérales ont-elles du mal à légiférer sur la bioéthique ?
– Evocation de Péguy et Bernanos, ce qui est né par l’argent périra par l’argent !
– Société de marché ou société du marché.
– L’emballement capitaliste de l’argent. Illimitation du capitalisme, hybris, démesure…
– Suis-je ce que j’ai ou ai-je ce que je suis ?
– Le néocapitalisme financier, dévalorisation de la valeur et absence de soubassement réel à la monnaie, le QE et la financiarisation de l’économie
– Une banque de la transition écologique ?

 

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La nature de la monnaie selon Ludwig von Mises (3/3)

Par Jörg Guido Hülsmann.

Comme nous l’avons vu ici et Ludwig von Mises a réfléchi sur la nature de la monnaie. Premièrement, il a commencé par hiérarchiser ses fonctions (à savoir : moyen d’échange, réserve de valeur, et unité de compte). Deuxièmement, il a clairement distingué la monnaie et les « substituts monétaires ». Troisièmement, il a établi qu’on ne pouvait pas quantifier ou chiffrer la satisfaction et attribuer une valeur constante à la monnaie.

Mises a démontré qu’il n’existe aucune relation quantitative constante entre l’action humaine et ses répercussions dans la sphère sociale. Par exemple, une augmentation de la demande de pommes doit nécessairement mener à des prix plus élevés que si la demande était restée stable, mais il n’existe aucune loi universelle permettant de déterminer qu’une hausse de 10 % de la demande doit entraîner une hausse des prix de par exemple 8 % ou 14 %. Les données réelles dépendront toujours des circonstances particulières liées à chaque situation.

CONTRE LES CHARTALISTES

Quatrièmement, Mises s’est attaqué de façon plus directe que Carl Menger aux affirmations des chartalistes, partisans d’une vision étatiste de la monnaie. Alors que Menger pensait que la monnaie pouvait émerger spontanément sur un marché libre, les économistes étatistes affirmaient que la monnaie était une création de l’État.

Ce débat peut être retracé jusqu’au temps de Platon et d’Aristote. Il a continué de faire rage à travers tout le Moyen-Âge, et un consensus fut trouvé temporairement par les économistes de l’école classique qui défendaient un point de vue similaire à celui de Menger. Mais à la fin du XIXe siècle, les étatistes ont fait leur grand retour et ont contre-attaqué. Cernuschi en France, Neupauer en Autriche et Lexis en Allemagne ont réaffirmé l’idée que c’est à l’État de décider de ce qui doit être utilisé comme monnaie1.

 

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La nature de la monnaie selon Ludwig von Mises (2/3)

Ludwig von Mises (Crédits : LVMI, licence Creative Commons)

Entre les débauches monétaires des banquiers centraux et la Théorie monétaire moderne, il est utile de revoir les thèses classiques pour se vacciner contre la folie.

 

Par Jörg Guido Hülsmann.

Comme nous l’avons vuLudwig von Mises a réfléchi sur la nature de la monnaie. Premièrement, il a commencé par hiérarchiser ses fonctions (à savoir : moyen d’échange, réserve de valeur et unité de compte). Deuxièmement, il a clairement distingué la monnaie et les « substituts monétaires ».

Troisièmement, Mises a réfuté l’idée que les prix représentent une mesure appropriée de la valeur d’un bien. Il s’est appuyé sur le travail de l’économiste tchèque Franz Cuhel qui, quelques années plus tôt, dans son ouvrage intitulé Zur Lehre von den Bedürfnissen (Théorie des besoins), a résolu plusieurs problèmes fondamentaux que posait la théorie mengerienne, qui était encore nouvelle à cette époque.

Cuhel était un partisan de la théorie psychologique de l’utilité marginale (Gossen-Jevons-Wieser), mais plusieurs de ses contributions à la théorie de la valeur et de l’utilité se sont néanmoins révélées très utiles. Cuhel a réfuté la théorie de l’utilité marginale développée par Böhm-Bawerk et Wieser, selon laquelle l’utilité de chaque unité à l’intérieur d’une certaine quantité de biens est identique.

D’après Böhm-Bawerk, l’utilité résultant de la consommation de plusieurs unités d’un produit est proportionnelle à la quantité de produits. Par exemple, la satisfaction retirée de la consommation de 15 prunes serait égale à 15 fois la satisfaction retirée de la consommation d’une prune.

Cuhel s’est opposé à cette idée, arguant qu’elle était en contradiction avec la loi des rendements décroissants, c’est-à-dire le fait que la satisfaction retirée de la consommation d’une unité d’un produit tend à décroître avec la quantité consommée, autrement dit chaque unité supplémentaire consommée nous procure moins de satisfaction que la précédente.

 

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La nature de la monnaie selon Ludwig von Mises (1/3)

Entre les débauches monétaires des banquiers centraux et la Théorie monétaire moderne, il est utile de revoir les thèses classiques pour se vacciner contre la folie.

Par Jörg Guido Hülsmann.

En tant qu’authentique disciple de Carl Menger, Ludwig von Mises débuta la présentation de sa théorie monétaire par une analyse de la nature de la monnaie. Il poursuivit par la question du pouvoir d’achat d’une monnaie et de l’effet sur le système monétaire des instruments fiduciaires, c’est-à-dire les moyens de paiement non adossés à un actif réel, ce qu’il appelait Umlaufsmittel.

Mises s’est beaucoup appuyé sur le travail de Carl Menger pour traiter du sujet de la nature de la monnaie. Carl Menger, le père fondateur de l’École autrichienne d’économie, expliquait que la monnaie ne peut être définie en fonction simplement des caractéristiques physiques des métaux ou autres marchandises utilisées en tant qu’instrument d’échange.

D’après lui, pour qu’une marchandise puisse être utilisée comme une monnaie, elle doit être

  1. une matière première
  2. utilisée comme moyen d’échange intermédiaire
  3. principalement achetée et vendue dans le but précis de pouvoir réaliser de tels échanges.

Menger a également mis en avant le fait que la monnaie émerge spontanément dans un marché libre pour apporter une solution au fait que les besoins des agents économiques coïncident rarement de façon simultanée. Un moyen d’échange intermédiaire est par exemple nécessaire lorsqu’un artisan fabricant de chaises a besoin d’acheter des œufs, mais que le fermier ne souhaite pas avoir de chaises supplémentaires, ou lorsqu’un peintre désire acheter une bière auprès d’un brasseur, mais que ce dernier n’apprécie pas son art. Ils ont donc intérêt à vendre dans un premier temps leur production en échange de matières premières, telles que le sel, le blé, ou des pièces d’argent, afin d’utiliser ultérieurement ces « instruments d’échange » pour acheter des œufs ou de la bière.

Ceci implique que l’existence d’un système monétaire est possible sans intervention du gouvernement et sans l’existence au préalable d’un contrat social.

 

 

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Malgré les réformes de Macron, la France a le marché du travail le plus rigide des pays développés

 

par 

 

La crise des gilets jaunes a évincé la lutte contre le chômage de l’agenda politique français. Le chômage demeure pourtant un fléau pour l’hexagone. Un fléau d’autant plus insupportable que la France fait de plus en plus figure d’exception. La plupart des grandes économies de l’OCDE ont éradiqué le chômage du vocabulaire politique.

FIGURE 1 : taux de chômage dans les pays de l’OCDE (Q3/Q4 2018)

FIGURE 1 : taux de chômage dans les pays de l'OCDE (Q3/Q4 2018)

La réforme promise par le candidat Emmanuel Macron devait simplifier la réglementation du marché du travail. Ce dernier avait particulièrement insisté sur la décentralisation du système de négociation collective et la nécessité de rendre les procédures de licenciement sensiblement moins coûteuses.

Nous avions déjà relevé, dans un rapport et des articles, le manque d’ambition de ces réformes en soulevant le fait qu’elles ne résoudraient pas le problème de la rigidité des rapports salariaux de manière substantielle.

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